Ce qu’il faut tenir compte avant d’acheter un terrain à bâtir

La construction d’un logement individuel est une opération complexe et longue. Pour être facilement constructible, un terrain doit respecter un certain nombre de critères. Pour y voir plus clair, voici quelques informations à considérer avant d’acheter un terrain à bâtir.

Tenir compte des règles d’urbanisme

Plusieurs gens se tournent vers le credit à la consommation sans justificatif pour acquérir un terrain. Mais avant de l’acheter, il faut consulter les règles d’urbanisme. Il est donc impératif de demander le Plan Local d’Urbanisme (PLU) auprès de la mairie. Ce document de planification précise les différentes zones dans la commune. Il détermine également le caractère constructible du terrain et les règlements architecturaux à respecter.

Ce plan indique aussi les normes de densité de construction. De plus, il informera sur les contraintes d’aménagement des abords. On doit également consulter le POS ou plan d’occupation des sols. Celui-ci présente les normes de construction qu’on doit appliquer localement. Ainsi, le futur propriétaire pourra examiner l’évolution à venir de l’environnement. De plus, il pourra s’assurer de ne pas se retrouver avec un bâtiment sur la parcelle voisine. Le POS sert aussi à vérifier la nature des servitudes d’utilité publique.

Considérer la viabilisation du terrain et le cahier de charge

Avant l’achat d’un terrain, il faut s’assurer sur sa viabilisation. Afin qu’un terrain soit habitable, il doit disposer des raccordements aux réseaux d’électricité, d’eau et de gaz. Il doit aussi bénéficier des branchements d’assainissement et de téléphone. Pour rappel, le tarif d’une viabilisation se situe entre 5 000 €à 15 000 €. Il est donc judicieux d’acquérir un terrain déjà viabilisé.

Il faut aussi tenir compte de cahiers des charges si l’on souhaite acheter un terrain. Il s’agit d’un document qui régit le déroulement du lotissement. Il fixe les règles de construction particulières comme les prescriptions architecturales. Celles-ci peuvent concerner le sens de faîtage des toitures, les matériaux ou encore les couleurs des façades. Ce cahier des charges est généralement plus contraignant que le Plan local d’urbanisme.

En plus d’assurer l’unité architecturale du lotissement, ce cahier des charges garantit sa meilleure insertion dans l’environnement.

Le type de terrain et la fiscalité

Prendre connaissance de la nature du sol est un autre critère à tenir compte. Il faut vérifier s’il s’agit d’un sol argileux, calcaire, terre de remblai ou rocheux. À noter que les sols rocheux sont généralement solides et plus faciles à travailler. Par contre, les sols calcaires, argileux ou remblais sont reconnus moins stables. Il faut aussi examiner l’existence d’anciennes canalisations, de carrières enterrées ou de nappe phréatique dans le sol.

Pour savoir toutes les contraintes et caractéristiques, il faut réaliser une étude de sols en recourant aux services d’un expert. Il est également nécessaire de faire un bornage. Cette opération permet de délimiter le terrain à l’aide des bornes. Un géomètre expert réalise cette opération et consulte les titres de propriété en question. On doit aussi prendre en compte la fiscalité lors de l’achat d’un terrain. Ce projet implique le respect du droit d’enregistrement. Ce dernier est 5,09 % si l’achat se fait entre particuliers.