Tous les bâtiments transmettent des charges aux fondations par l’intermédiaire de leurs éléments verticaux, qu’il s’agisse de piliers ou de murs porteurs.
Dans les petits bâtiments, comme les maisons familiales ou autres, dans lesquelles l’utilisation de la structure traditionnelle des murs porteurs est plus économique en raison de leur petite taille, il arrive généralement que les murs de séparation comportent des ouvertures pour les portes ou les fenêtres.
Dans les immeubles en copropriété, généralement de grande hauteur, des problèmes de ce type doivent aussi souvent être résolus. En effet, si vous souhaitez ouvrir votre cuisine sur votre salon pour profiter d’un espace de vie plus grand et plus aéré, il faut obligatoirement ouvrir un mur potentiellement porteur.
Dans cet article nous allons vous expliquer les informations importantes à connaitre pour se lancer dans ce genre de projet.
Les informations à connaitre
Lorsqu’un trou est percé dans un mur, les charges sont déviées vers les extrémités, ce qui provoque une surpression en ces points critiques et fait courir un risque d’effondrement à l’ensemble du bâtiment. Cette situation entraînerait l’effondrement de cette zone et l’effondrement des étages supérieurs.
Faire un trou dans le mur entraîne la formation d’un arc en relief. Cette arche favorise la bifurcation naturelle des charges sur les côtés. Cette situation se produit s’il y a suffisamment d’espace pour sa formation et une bonne cohésion entre les différents matériaux du mur (briques et mortier). Toute fissure ou fente au-dessus de la future brèche montrerait un manque de cohésion et invaliderait la théorie.
Bien entendu il existe des solutions pour consolider votre mur avec des poutres en acier. Généralement dans ce type de travaux on choisira des poutres IPN et IPE en acier galvanisé. Leur forme leur permet de supporter d’énormes charges et ainsi de supporter des masses importantes. Pour en savoir plus sur les poutres IPN, nous vous invitons à réaliser des recherches sur internet.
Ouvertures dans les murs des étages intermédiaires
Examinons les opérations qui sont effectuées à un étage sans agir sur le reste. Il faut faire attention à l’emplacement exact de chaque ouverture, car on ne résout pas de la même manière et avec la même technique l’ouverture d’une ouverture dans un étage intermédiaire que dans un rez-de-chaussée ou un sous-sol.
En effet, un étage intermédiaire à la particularité de soutenir lui-même une étape mais aussi d’être soutenu par l’étage inférieur. Si cet étage inférieur à lui-même déjà réaliser un projet d’ouverture de mur porteur, nous vous conseillons vivement de modifier votre projet et de changer l’endroit prévu pour l’ouverture.
Une étape importante, les tâches d’étayage
En ouvrant un trou dans un mur porteur, on affaiblit la structure de ce mur ; il est donc évident qu’il faut l’étayer, mais il faut d’abord savoir quels éléments doivent être étayés, peut-être la dalle supérieure, le mur ou les deux.
Le mur situé sous la dernière dalle est le transmetteur le plus direct des charges, c’est donc lui qu’il faut étayer.
Si seule la dalle était étayée, les charges provenant de la dalle elle-même seraient sécurisées, mais les charges transmises par le poids du reste des dalles supérieures, ou par le poids du mur lui-même, ne peuvent être contrecarrées.
Le système choisi est basé sur la différenciation des ouvertures d’une largeur comprise entre 80 cm et 1 m et de toutes les ouvertures supérieures à cette largeur.
Vous l’aurez compris, ouvrir un mur porteur n’est pas anodin. Nous vous conseillons vivement de vous rapprocher d’un bureau d’études ou d’un architecte spécialisé. Ces experts vous permettront de valider la faisabilité de votre projet.
Vous limitez aussi les risques et les différents danger inhérent au travaux d’ouverture de mur porteur.
