Un phénomène rare a été souligné hier, par Didier Bertrand le président de la Fnaim 13. D’après lui, « nous sommes dans une période où nous profitons de ce que j’appellerais un alignement des planètes ; autrement dit, c’est le bon moment pour vendre… et pour acheter ». Serge Perottino nous explique les tendances du marché immobilier sur Marseille pour la fin de l’année 2018.
Les changements aperçus
La société Seloger.com vient de publier des chiffres plutôt inquiétant pour les acquéreurs. En effet, ils relèvent d’une hausse des prix enregistrés lors des transactions dans les biens anciens, +3,6% sur les douze derniers mois. Sur le dernier trimestre, une augmentation de +5,4% est à déplorer, plaçant le prix moyen de vente au mètre carré à 2 847€ à Marseille. De plus, Didier Bertrand, indique « Il ne s’agit pas là d’un emballement mais d’une stabilisation après une légère baisse de 2-3 % l’an dernier ». Il décrit le marché de l’ancien comme « dynamique et serein, grâce aussi aux taux d’intérêt qui demeurent extrêmement bas. Cela facilitant les acquisitions. »
Il faut également savoir que les prix étaient remontés en février 2017 avec de grandes disparités d’un quartier à l’autre. Mais si on constate que la hausse s’élève à 20 % dans le 14e arrondissement, cela reste aussi le secteur où le prix au mètre carré (1 450 €) reste le plus bas de Marseille, nous apprend Serge Perottino.
La demande du marché d’après Serge Perottino
Dans certains quartiers de Marseille la demande est plus forte, et même si le moment est propice aux transactions, le marché reste rude. Il s’agit notamment des T2, T3 en centre-ville, sur le Vieux-Port ou du 7ème arrondissement, qui dispose d’une vue et d’un extérieur (balcon à grande surface de terrain). Le marché change depuis quelques années, il n’y a plus d’homogénéité de prix dans un quartier. Quelques zones de la ville sont beaucoup demandées, ce qui rend l’analyse du marché de plus en plus ardue.
Les petits plus attractifs
Il est évident que certaines dispositions rendent certains quartiers plus attrayant que d’autres. En effet, la proximité d’une station de métro ou de tramway fait grimper en flèche la demande. De même pour un grand centre commercial, cela permet de ne pas forcément prendre sa voiture pour aller faire ses courses. Les acheteurs portent une grande attention aux nouvelles réalisations qui se font dans la ville. Ils n’hésiteront pas à s’installer près de transports en commun qui les relieront à leur lieu de travail. Quand le tramway a été prolongé jusqu’à Euroméditerranée, beaucoup de personnes y travaillant habitent désormais le secteur.
Serge Perottino