Geoffroy Stern et la généralisation des bâtiments à énergie positive

Vers des bâtiments à énergie positive

Les bâtiments intelligents fleurissent partout en Europe. De nouvelles normes de constructions s’imposent en effet pour que les bâtiments neufs consomment de moins en moins d’énergie. Selon le consultant Geoffroy Stern, l’objectif pour 2020 est bien plus ambitieux: généraliser les bâtiments à énergie positive c’est-à-dire ceux qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Pour en arriver là, il faut réunir une bonne isolation, une bonne circulation de l’air, une maîtrise de l’ensoleillement et aussi de tous les appareils électriques sans oublier la production d’énergie dans les bâtiments.

Limiter la déperdition d’énergie

Dans un bâtiment de bureau, les deux principaux postes de dépense d’énergie sont la climatisation et l’éclairage. Dans les bâtiments intelligents, la climatisation est bannie. A la place, les bâtiments sont dotés de systèmes de ventilations intelligents. Des milliers de capteurs de température sont installés et quand les bureaux dépassent les 21°C, ils s’auto régulent grâce à un système de régulation d’air naturel et automatisé.

Autre défi relevé dans les bureaux, la surconsommation d’énergie. Les architectes font le choix de privilégier au maximum la lumière naturelle. En plus d’une conception favorisant la lumière du jour, les bâtiments à énergie positive sont capables de calibrer l’éclairage artificiel en fonction des besoins grâce à des détecteurs de mouvement qui éteignent les lumières lorsque les employés ne sont plus dans les bureaux.

La production d’électricité

Pour être considéré comme un bâtiment à énergie positive, il faut consommer peu d’énergie mais il faut produire plus d’énergie que ce qui est consommé. Les panneaux photovoltaïques à très grand rendement sont partout : sur les façades des immeubles, les toitures des parkings et bien-sûr les toits. Leur orientation est un élément essentiel pour que la production d’énergie soit optimum. A eux seuls, les panneaux voltaïques peuvent fournir la moitié des besoins en énergie d’un bâtiment de bureau.

La cogénération

Une autre partie des ressources peut venir des sous-sols. La cogénération ce sont des chaudières qui fonctionnent avec de l’huile végétale. Cette huile est brûlée en premier, de la vapeur d’eau chaude qui permet de chauffer le bâtiment et au passage, la vapeur fait tourner une turbine électrique qui produit de l’électricité pour le bâtiment.

Une production d’énergie de plus en plus verte grâce à la combinaison de la cogénération et des panneaux photovoltaïques et des idées qui peuvent être appliquées aux maisons également.

Source – Geoffroy Stern

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