Protéger les bâtiments vacants contre les occupations illégales : comment faire ?

Les bâtiments inoccupés font souvent l’objet de convoitise. Il faut dire que l’on ne s’attend pas toujours aux bonnes personnes. De plus en plus de propriétaires font aujourd’hui face à des squatteurs. Heureusement, des solutions existent pour éviter les occupations illégales. En voici quelques-unes.

Prendre des mesures préventives

Les différentes procédures pour déloger des squatteurs sont souvent très fastidieuses. Dès qu’ils parviennent à s’installer, les propriétaires devront débourser beaucoup d’argent pour parvenir à les déloger. Le meilleur moyen de se protéger est donc d’être prévoyant. Il faut trouver une solution sécurisation temporaire jusqu’à ce que des locataires bien en règle arrivent. Dans le cas d’une résidence de particulier (pavillon, maison, etc. ), le premier réflexe serait de discuter avec les voisins. Ces derniers peuvent être de véritables alliés en donnant l’alerte en cas de présence anormale. Par ailleurs, si personne ne peut assurer une surveillance permanente, d’autres solutions sont à envisager. Il est, par exemple, possible de renforcer les serrures ou encore d’ajouter des barbelés et des grilles de protection aux ouvertures. Les alarmes et la vidéosurveillance sont plus coûteuses, mais plus efficaces, surtout pour les immeubles et locaux professionnels.

Par ailleurs, le meilleur moyen de protéger un bâtiment, c’est d’y assurer une présence humaine permanente. Ceux qui ont les moyens engagent des agents de sécurité, qui se relaient de jour comme de nuit. Cependant, c’est un investissement assez conséquent. La solution rentable par excellence est la protection par occupation. Des spécialistes de la gestion et protection de locaux vacants comme Camelot France se chargent, pour les propriétaires, de trouver des locataires temporaires. Ces derniers sont scrupuleusement sélectionnés en fonction de leur solvabilité, mais aussi de la durée de disponibilité du bien. Ils assureront un rôle de gardien pour dissuader les personnes mal intentionnées. Cette méthode de sécurisation convient surtout pour les bâtiments institutionnels ou les bureaux. Surtout que les structures vacantes, en attente d’un projet de reconstruction ou d’aménagements éventuels, sont nombreuses.

Les procédures à engager en cas d’occupation constatée

Bien qu’il existe des solutions pour réduire les risques de squats, certains propriétaires se retrouvent souvent devant le fait accompli. Une fois que des individus ont illégalement élu domicile dans un bâtiment, il est nécessaire de prendre des mesures strictes. Les forces de police peuvent intervenir uniquement durant les premières 48 h après l’installation des occupants. Au-delà de ce délai, il va falloir recourir à des procédures judiciaires. De plus, si c’est en période de trêve hivernale, aucune expulsion ne sera faite sauf s’il s’agit d’une résidence principale. Mais comme mentionné un peu plus haut, aller devant un juge peut coûter cher et prendre beaucoup de temps. D’autant plus que déloger les éventuels squatteurs soi-même à l’aide de la violence est fortement répréhensible par la loi.

Sinon, une requête d’évacuation forcée peut aussi être déposée auprès du préfet. Cependant, ce dernier est, à ce moment-là, soumis à une pression incroyable durant 48 h. C’est, en effet, le délai autorisé pour réaliser toutes les procédures nécessaires. De plus, il est possible pour ce représentant de la force publique de refuser toute demande pour plusieurs raisons (présence d’enfants, absence de solution de relogement, etc. ). La meilleure solution reste alors la prévention.

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